Et si nous changions notre manière de penser et de…nous exprimer ! |
Du fameux "bon courage" avant d'aller au travail le matin au "c'était mieux avant" nostalgique en passant par toutes ces "petites" choses que nous faisons, l'auteur montre l'importance de ces expressions et leur impact sur la société: triste, le moral dans les chaussettes, peur de l'avenir, comptant le nombre d'heures le séparant du weekend, le nombre de jours des prochaines vacances et le nombre d'années de la retraite: le portrait robot du français moyen peut s'avérer…effrayant !
"Bon courage"
Dans les expressions qui m'ont marquées, je crois que celle-ci est tout à fait symptomatique.
Petit exercice pratique pour vous cher lecteur: essayez de compter le nombre de fois où vous avez prononcé ce fameux "Bon courage" à quelqu'un cette semaine. Vous vous rendrez vite compte que ce n'est pas négligeable !
Comme si une journée de travail n'était forcément que souffrance, comme si le travail était une telle contrainte qu'il fallut s'armer de courage pour chaque jour partir au combat et l'affronter, comme si il n'était désormais pas possible de passer une bonne journée sans avoir besoin de s'excuser auprès des autres, comme si souhaiter une "bonne journée" avec un sourire nous coûtait beaucoup plus !
"Le petit café, la petite cigarette"
Il s'agit du deuxième point développé dans le livre. N'avez vous jamais remarqué l'omniprésence de ce mot qui en opportuniste se glisse dans la moindre de nos phrases ?
On ne demande plus un service à quelqu'un mais un petit service, on va se faire un "petit resto" entre amis avant de passer une "petite soirée" sympathique…la liste pourrait être longue !
Manque d'ambition, peur d'une réalité qui ne nous conviendrait pas, repli sur soi-même: si l'on considère que ce que l'on dit reflète notre état d'esprit, il faudrait urgemment revoir l'utilisation ce ce petit adjectif qui parait si anodin à première vue !
L'avenir nous tend les bras
Je crois qu'il est bon de prendre conscience que le point de départ de toute chose, c'est d'abord et définitivement chacun d'entre nous !
Le français que je suis a souvent tendance à blâmer l'autre et à lui rejeter la responsabilité: le collègue, le patron, le président, l'Europe, la conjoncture, le temps: nous sommes champions de la discipline !
Mais qu'en est-il de la capacité de chacun d'entre nous à changer les choses ? Avons-nous tant perdu espoir que nous nous contentons de regarder la vie passer de manière passive ?
Et si nous commencions à bannir toutes ces expressions qui nous enferment dans une spirale négative (et dans laquelle nous semblons dangereusement nous complaire), à ne pas attendre le salut de personnes qui ne nous l'apporteront jamais, à croire en nos propres capacités et dans les incroyables ressources de la société française toute entière ?
Rêvons plus grand
L'audace, la créativité, l'ambition, l'émulation n'ont jamais tué personne: dès lors, pourquoi nous en priver ? Croyons-nous vraiment que demain sera meilleur, que l'avenir regorge d'opportunités fantastiques ? Sommes nous conscients que le regard que nous portons sur les évènements influe de manière importante sur la manière dont nous les vivons ?
Philippe Bloche disait encore cette semaine: "L'entrepreneur est quelqu'un qui a la capacité d'importer de l'angoisse et d'exporter de l'enthousiasme". Alors qu'attendons nous ?
Réveillons l'entrepreneur qui sommeille en chacun d'entre nous !
J'étais au forum Osons La France Vendredi : je n'y ai croisé que des entrepreneurs qui mettent en action ce que tu décris. Et ça donne une sacrée pêche !
RépondreSupprimerTrop trop bien que tu aies pu y aller :) j'imagine que les acteurs et le thème ont dû être inspirants, surtout pour un entrepreneur !
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